Période suivant la fin de la radiothérapie/curiethérapie jusqu’à la consultation de contrôle 1 à 3 mois plus tard (varie selon les centres) où l’on vérifie la réponse au traitement ainsi que la bonne cicatrisation.
Eviter l’infection et éliminer les débris et sécrétions
En fin de radiothérapie/curiethérapie, une augmentation/modification des sécrétions du col et du vagin est fréquente.
Des irrigations (encore appelées douches ou lavages) à la bétadine gynécologique (ou produit équivalent comme le Cythéal) peuvent être proposées dans certains centres pendant quelques semaines afin d’éliminer les sécrétions et éviter la surinfection.
Conseils pour réaliser une irrigation vaginale
QUAND LES REALISER ?
Il est recommandé de les débuter 1 à 3 jours après la curiethérapie ou la radiothérapie et pendant plusieurs jours voire semaines (cela dépendra du protocole mis en place dans votre centre). Elles peuvent être faites seule ou par un.e infirmier.e libéral.e sur prescription médicale.
Mon matériel
PRECAUTIONS D’EMPLOI
COMMENT REALISER UNE IRRIGATION VAGINALE ?
étape 1
Je sépare la canule (petit tube), de la poire.
Astuce : si le diamètre de l’embout de la poire est trop gros, vous pouvez utiliser une sonde urinaire sur laquelle vous branchez une seringue de 500CC (= 500mL) !
étape 2
Je remplis la poire ou la seringue avec l’eau du robinet.
Astuce : plutôt de l’eau tiède !
étape 3
J’ajoute 2 pressions brèves de Bétadine gynéco® ou de Cytéal® dans la poire/seringue.
étape 4
Je visse la canule sur la poire ou la sonde urinaire sur la seringue.
étape 5
Je m’installe confortablement dans un lieu où le produit peut éventuellement couler (baignoire, douche, toilettes…). Je choisis une position stable :
- Allongée dans la baignoire
- OU debout, une jambe fléchie avec un pied sur le rebord de la baignoire ou sur un petit tabouret dans la douche.
Astuce : Je peux y ajouter du lubrifiant ou de l’eau pour faciliter l’insertion voire utiliser un petit gel anesthésiant local si trop mal supporté.
étape 6
J’introduis doucement la canule/sonde urinaire dans le vagin et presse la poire / appuie sur la seringue pour la vider. Je retire la canule tout en continuant d’appuyer sur la poire.
Finalement, j’adopte une position similaire à celle quand je mets un tampon hygiénique !
NB : des sécrétions colorées suivent les irrigations ! C’est normal. Une protection de type serviette hygiénique permettra de protéger vos sous-vêtements.
Astuce : Je réalise l’irrigation vaginale avant ma toilette comme ça l’excès de Bétadine s’écoule dans la douche.
COMMENT LAVER MON MATERIEL ?
Je sépare toutes les pièces (canule et poire / sonde et seringue) et je les lave à l’eau et au savon. Je les laisse sécher avant de les ranger.
Où TROUVER LE MATERIEL ?
En pharmacie ou sur internet. Il se peut qu’il y ait des différences entre les poires/canules… Ce n’est pas grave, le principal est que la canule s’emboite avec la poire et que l’introduction de la canule dans le vagin soit simple et non douloureuse.
EST-CE QUE CE MATERIEL EST REMBOURSÉ ?
Le matériel d’irrigation vaginale coûte entre 10€ et 25€. Il n’est pas remboursé par la Sécurité Sociale mais certaines mutuelles santé le prennent en charge.
N’hésitez pas à demander au préalable à votre mutuelle.
Réparation / cicatrisation
1. Vulve/périnée (partie externe) :
- En cas d’inflammation ou d’inconfort vulvaire et/ou périnéal juste après les traitements, des produits cicatrisants peuvent vous être proposés.
Pour plus d’informations, consultez notre page Traitement local hydratant.
2. Vagin (partie interne)
- Un traitement hydratant intra-vaginal pourra vous être proposé par votre radiothérapeute pour aider à la cicatrisation et minimiser les séquelles intra-vaginales. Il s’agit le plus souvent d’ovules ou de crèmes (à base d’oestrogènes ou si contre-indication, d’acide hyaluronique le plus souvent).
Pour plus d’informations, consultez notre page Traitement local hydratant.
Consultation de contrôle en fin de traitement
Elle survient en général 1 à 3 mois après la fin de la radiothérapie/curiethérapie. Un examen clinique et des examens d’imageries (en général une IRM pelvienne) sont réalisés afin de vérifier la bonne cicatrisation et réponse au traitement.
À DISTANCE DU TRAITEMENT
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